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Archive de l’étiquette edulcorant

Comment la stévia peut aider à contrôler la glycémie

Comment la stévia peut aider à contrôler la glycémie

Un nombre croissant de personnes optent pour des alternatives plus saines au sucre, et la stévia est devenue un choix populaire, en particulier chez les personnes atteintes de diabète. Des études ont suggéré que l’édulcorant naturel sans calories pouvait aider à contrôler la glycémie, bien que la manière exacte dont il y parvienne n’était pas claire jusqu’à présent.

Les chercheurs ont découvert comment la stévia pouvait aider à contrôler la glycémie.

Des chercheurs du Royaume-Uni et de Belgique ont découvert que la stévia active une protéine appelée TRPM5, associée à la perception du goût. Cette protéine joue également un rôle dans la libération de l’hormone insuline après avoir mangé.

Le co-auteur de l’étude, Koenraad Philippaert, du département de médecine cellulaire et moléculaire de la KU Leuven en Belgique, et ses collègues, affirment que leurs découvertes pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour le diabète de type 2.

Les chercheurs ont récemment publié leurs résultats dans la revue Nature Communications.

La stévia est un édulcorant dérivé des feuilles de la plante de stévia rebaudiana – connue généralement sous le nom de sweetleaf – originaire d’Amérique du Sud.

 

La stévia est environ 200 à 400 fois plus sucrée que le sucre de table et elle est souvent utilisée comme substitut du sucre dans les sodas de régime, les bonbons, les yaourts, les desserts et autres aliments et boissons.

Stévia cible les protéines responsables du goût sucré et de la sécrétion d’insuline

L’édulcorant à base de plantes est généralement considéré comme sûr pour les diabétiques modérés, et des recherches antérieures ont montré que la stévia peut même aider à contrôler la glycémie.

Les mécanismes sous-jacents à l’effet positif de la stévia sur la glycémie n’ont toutefois pas été bien compris. La nouvelle étude de Philippaert et ses collègues visait à faire la lumière.

Dans des expériences impliquant des cultures cellulaires, les chercheurs ont découvert que la stévia active TRPM5, une protéine importante pour la perception des goûts sucré, amer et umami.

« La sensation de goût est encore renforcée par le stéviol, composant de la stévia, qui stimule le TRPM5. Cela explique la saveur extrêmement douce de la stévia et son arrière-goût amer », note Philippaert.

En outre, TRPM5 incite les cellules bêta du pancréas à libérer de l’insuline après la prise de nourriture. Cela aide à réguler la glycémie et prévient le développement du diabète de type 2.

Le diabète de type 2 est une maladie qui empêche le pancréas de produire suffisamment d’insuline ou empêche le corps d’utiliser efficacement cette hormone. Un régime alimentaire malsain est une cause fréquente de diabète de type 2.

La stévia n’a pas empêché le diabète chez les souris dépourvues de TRPM5

Pour confirmer le rôle de la stévia dans la stimulation par TRPM5, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris.

Les souris ont été nourries sur une longue période avec un régime riche en graisses afin de favoriser le développement du diabète de type 2.

Cependant, lorsque le régime alimentaire riche en graisses a été complété par une dose quotidienne de stevioside – un composant actif de la stévia , les chercheurs ont constaté que les rongeurs ne développaient pas de diabète de type 2. Ce n’était pas le cas pour les souris dépourvues de la protéine TRPM5.

« Cela indique que la protection contre une glycémie anormalement élevée et le diabète est due à la stimulation de TRPM5 avec des composants de stévia », déclare le professeur Rudi Vennekens, co-auteur de l’étude, également du département de médecine cellulaire et moléculaire de la KU Leuven.

Les chercheurs disent que leurs découvertes pourraient conduire à de nouvelles stratégies pour traiter ou même prévenir le diabète de type 2, bien qu’ils avertissent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches avant que cela devienne une réalité.

« Il s’agit d’une recherche fondamentale et il reste encore beaucoup à faire avant de penser à de nouveaux traitements pour le diabète », a déclaré Philippaert. « D’une part, les doses reçues par les souris sont beaucoup plus élevées que la quantité de stévioside trouvée dans les boissons et autres produits destinés à la consommation humaine. »

« Des recherches plus poussées sont nécessaires pour montrer si nos résultats s’appliquent directement à l’homme. Tout cela pour dire que de nouveaux traitements pour le diabète ne seront pas dans un avenir très proche. »

Publié par Honor Whiteman – Medical News Today

La stévia, solution pour diminuer sa consommation de sucre ?

La stévia, solution pour diminuer sa consommation de sucre ?

La stévia est une plante d’Amérique du Sud utilisée depuis très longtemps par les habitants de cette partie du monde comme édulcorant naturel. Son pouvoir sucrant est de 200 à 300 fois supérieur à celui du sucre pour une valeur calorique nulle.

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a donné son avis favorable en 2009 pour pourvoir utiliser la stévia en France comme complément alimentaire alternatif au sucre. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a également émis un avis positif en 2010. La stévia représente-t-il une réelle alternative au sucre ? Quels sont ses bienfaits pour la santé ? Existe-t-il des dangers à consommer du stévia ?

La stévia, c’est quoi ?

La stévia est une plante de la famille des Astéracées comme l’estragon, le chardon, le pissenlit, le gerbera, etc. Il se présente sous forme d’un petit arbuste. Ce sont ses feuilles qui sont utilisées dans l’alimentation pour remplacer le sucre, après avoir été séchées et réduites en poudre. L’édulcorant extrait du stévia contient des glycosides de stéviol, présents naturellement dans la plante. Les composants de ces glycosides (notamment le stévioside et le rébaudioside A) donnent la saveur sucrée à cet édulcorant. La sensation sucrée délivrée par la stévia est différente de celle du saccharose, c’est-à-dire du sucre que l’on trouve sur le marché. Elle est en effet plus tardive et plus persistante avec un arrière-goût de réglisse amer pas toujours apprécié.

On trouve la stévia sous deux formes principales dans le commerce :

En poudre : une fois séchées et broyées, les feuilles du stévia sont transformées en poudre. Le pouvoir édulcorant de cette poudre est 10 à 15 fois supérieur à celui du sucre

En extrait normalisé de stévia : il s’agit d’une poudre blanche soluble dans l’eau composée d’au moins 90 % de stéviosides, composé à la saveur sucrée, naturellement présent dans la feuille de stévia. Son pouvoir sucrant est de 300 fois supérieur au sucre.

Les composants du stévia ont l’avantage de ne pas se transformer quand on les chauffe. Ainsi, la stévia peut être utilisé comme édulcorant dans les plats cuisinés ou les pâtisseries. En France, son utilisation comme édulcorant alimentaire est autorisée dans l’élaboration de boissons rafraîchissantes sucrées.

L’Europe a, quant à elle, défini les catégories de groupes alimentaires pour lesquels l’utilisation du stévia est autorisé : les boissons non alcoolisées aromatisées, les bières, les crèmes glacées, les préparations à base de légumes et de fruits, les confitures, les chocolats, les sucreries, les chewing-gums, les céréales pour petit-déjeuner, les desserts, les sauces, les compléments alimentaires et les édulcorants de table.

Une alternative pour aider à diminuer sa consommation de sucre

L’un des plus gros avantages du stévia est de n’avoir aucune valeur calorique, contrairement au sucre. Ce produit naturel est donc une bonne alternative au sucre lui-même mais aussi aux édulcorants de synthèse pour les personnes qui suivent un régime ou qui souhaitent réduire leurs apports en sucre pour des raisons de santé, sans se priver de manger sucré.

Compte tenu du fort pouvoir sucrant du stévia par rapport au sucre, les quantités consommées sont automatiquement moindres et, sans que cela ne soit encore prouvé scientifiquement, cette diminution de consommation du sucre peut participer à lutter contre certaines maladies comme le diabète. Opter pour la stévia comme édulcorant contribue en effet à augmenter la tolérance au glucose et à abaisser son taux dans le sang.

La stévia a également l’avantage de contenir de nombreux oligo-éléments et des vitamines. Sa teneur en potassium par exemple participe à la régulation de la tension artérielle.

De la même manière, remplacer le sucre par la stévia tend à limiter les caries dentaires puisque sa consommation est plus limitée, mais aussi parce que la stévia freine la croissance des bactéries.

 

La Stévia a un bel avenir dans l’alimentation moderne

En juin 2008, l’OMS a autorisé les stéviols dans l’alimentation humaine et a donné le coup d’envoi de l’utilisation massive de ce nouvel édulcorant naturel par les grands de l’agroalimentaire comme, par exemple, Coca-Cola. La gamme SoBe Life de Pepsi Cola est « sucrée » au rébaudioside A.

La consommation de stévia doit toutefois rester mesurée.

Si la stévia est une plante et donc un produit naturel, il n’en est pas de même des procédés qui conduisent au produit final qui peuvent, eux, être chimiques. Sans compter que des agents destinés à augmenter son volume et des additifs alimentaires, pas toujours naturels, sont ajoutés au stévia. Au final, des doutes peuvent être émis sur son côté 100 % naturel. En d’autres termes, comme pour d’autres édulcorants, la prudence reste de mise quant à la consommation de stévia, puisque l’innocuité totale de ces produits n’est pas prouvée.

D’autre part, les personnes allergiques aux plantes de la famille des Astéracées doivent consommer la stévia avec précaution. Il est également déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer du stévia comme édulcorant.

Publication : Sénior Magazine

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