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Infos sur la Stévia

Plaisir sucré, plaisir salé: des mécanismes différents identifiés

Plaisir sucré, plaisir salé: des mécanismes différents identifiés

La réduction de la consommation de sucres permet de mieux percevoir l’intensité de la saveur sucrée, mais contrairement au sel, elle ne change pas le plaisir lié à la saveur sucrée.

Les individus qui suivent un régime à teneur réduite en sel perçoivent mieux la saveur salée, et finissent par préférer une alimentation moins salée. Peut-on appliquer le même raisonnement pour la saveur sucrée ? C’est ce qu’ont voulu à savoir des chercheurs qui ont mené une étude sur 5 mois auprès de femmes et hommes âgés de 21 à 54 ans ayant l’habitude de consommer au moins deux boissons sucrées par jour (1). Après un premier mois d’observation, deux groupes ont été formés, l’un a maintenu sa consommation habituelle de boissons sucrées, tandis que l’autre a remplacé 40 % des calories venant des sucres par des graisses, des protéines et des glucides complexes, et cela pendant 3 mois. Durant le dernier mois, les deux groupes ont consommé la quantité de sucre qu’ils désiraient. Chaque mois, un pudding sucré à la vanille et une boisson à la fraise ont été utilisés pour évaluer l’intensité de la saveur sucrée perçue ainsi que le plaisir qui y est associé.

Les résultats, publiés dans le American Journal of Clinical Nutrition, montrent que les personnes du groupe ayant réduit l’apport en sucres attribuent une cote plus sucrée au pudding et à la boisson que ceux du groupe contrôle. Par contre, la préférence concernant la quantité de sucre consommée ne diffère pas entre les deux groupes. Autrement dit, la réduction de l’apport en sucres permet, après 3 mois, de mieux percevoir l’intensité de la saveur sucrée, mais elle ne change pas la préférence pour le sucré.

Ces données montrent que si l’on peut se déshabituer au sel sans y perdre en plaisir, on ne peut pas appliquer la même logique pour les sucres. Elles permettent de mieux comprendre le rôle de la saveur sucrée dans le plaisir lié à l’alimentation, et comment les édulcorants basses calories peuvent être utiles pour réduire la consommation de sucres tout en gardant le plaisir de la saveur sucrée.

Références : EDULCORANTS – Wise PM et al. Am J Clin Nutr. 2015 Nov 25. pii: ajcn112300. [Epub ahead of print]

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Sucrer sans sucre limite l’hypotension chez les seniors après le repas

Sucrer sans sucre limite l’hypotension chez les seniors après le repas.

Remplacer le sucré par des édulcorants basses calories a-t-il un intérêt chez la personne âgée? Oui, pour limiter le risque d’hypotension survenant après le repas, comme le révèle cette nouvelle étude.

On parle souvent des problèmes liés à une pression sanguine trop élevée qui, au long cours, est associée à une augmentation du risque d’accident cardiovasculaire. Mais il existe une autre situation à risque, moins connue, qui représente un risque important et que l’on retrouve plus souvent chez la personne âgée : la diminution anormale de la pression sanguine survenant de façon spécifique après le repas. C’est ce qu’on appelle l’hypotension post-prandiale (HPP), une situation désormais reconnue comme un problème clinique fréquent et important. En effet, l’HPP concernerait 24 à 48 % des personnes âgées en bonne santé, et se retrouve plus fréquemment en cas de diabète de type 2 et de maladie de Parkinson (1) (2). Le problème est que cette HPP augmente le risque de syncope et de chute, et sa présence est associée à une mortalité plus élevée.

Les plaisirs sucrés très appréciés

Si l’apport en sucre est souvent tenu à l’œil en cas d’excès de poids et/ou de diabète de type 2, ce n’est pas le cas chez bien des personnes âgées, où les petits plaisirs sucrés sont très appréciés. Ils procurent du plaisir gustatif, mais sont aussi un moyen de maintenir un apport calorique suffisant pour limiter la perte de poids et/ou le risque de dénutrition chez la personne âgée. Mais quel est l’effet de la consommation de sucres sur le risque d’HPP ? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs de l’Université d’Adélaïde, en Australie. En effet, contrairement au sel, dont les effets sur la pression sanguine sont bien documentés, les effets du sucre et ses alternatives ont été relativement peu étudiés.

L’effet des sucres chez la personne âgée

Les chercheurs ont donc mené une recherche systématique pour identifier les études pertinentes portant sur les effets de différents sucres, mais aussi d’édulcorants avec ou sans calories. Les résultats, publiés dans la revue scientifique Nutrients, montrent que chez les jeunes adultes bien portants, la pression sanguine n’est généralement pas affectée par les sucres. Cependant, chez les personnes âgées, le glucose, et dans une moindre mesure le saccharose (ou sucre ordinaire), entraînent une réduction de la pression sanguine après le repas. Cependant, les données disponibles sur les édulcorants avec et sans calories, qui sont plus rares, ne montrent qu’un effet minime ou nul sur la pression sanguine après le repas. Les auteurs concluent que des modifications alimentaires où les sucres sont remplacés par des édulcorants, qu’ils soient avec calories (comme des polyols ou du tagatose) ou sans calories, constituent une stratégie simple et efficace dans la prise en charge de l’hypotension post-prandiale.

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Références: EDULCORANTS

Trahair L G et al. J. Am. Med. Dir. Assoc. 2014, 15, 394–409.Jansen R W et al. Ann. Intern. Med. 1995, 122, 286–295.Pham H et al. Nutrients 2019,118(8), 1717.

Cinq choses à savoir sur la maladie du soda

Cinq choses à savoir sur la maladie du soda.

Sans même avaler une goutte d’alcool, vous pouvez développer une cirrhose du foie! La faute à notre consommation excessive de sodas, friandises et autres sucreries.

C’EST UNE VRAIE MALADIE

Des millions de personnes dans le monde sont atteintes de stéatose hépatique non alcoolique, autrement appelée « Nash », « Maladie du foie gras humain » ou, pour être plus clair, « Maladie du soda ».

C’est en effet une maladie de la malbouffe. Sodas, confiseries, plats industriels… On le sait, manger trop sucré fait grossir. Mais l’excès de sucre « engraisse » aussi le foie, d’où ce surnom « maladie du foie gras ». Si ce n’est pas traité, cela peut aboutir à une cirrhose du foie. Sans même avaler une goutte de vin, l’excès de sucre créé une inflammation du foie qui, couplée à d’autres facteurs de risques comme le diabète, l’hypertension, peut s’aggraver jusqu’au cancer du foie et au décès.

Et la maladie du soda porte bien son nom. Selon une étude publiée en 2015 dans Journal of Hepatology, un simple soda quotidien élève de 55% les risques de développer la maladie du foie gras chez les enfants!

SES SYMPTÔMES

Malheureusement, c’est une maladie silencieuse: tant qu’elle n’est pas grave, elle n’occasionne pas de symptômes particuliers, sinon de la fatigue. Ensuite, certains malades peuvent se plaindre d’une perte d’appétit, d’un malaise abdominal, d’une jaunisse, de pieds gonflés… Lorsque ces signes se font sentir, il est déjà souvent trop tard.

Quand cela empire, tous les problèmes débarquent en même temps, car le foie se détruit et aggrave les autres maladies. Pour la détecter, une prise de sang peut aider à poser un premier diagnostic, mais seule une biopsie du foie pourra établir un diagnostic sûr.

ELLE SE DÉCLARE DE PLUS EN PLUS TÔT

Partout dans le monde, le nombre de cas augmente. D’ici à 2020, la Nash pourrait même devenir la première cause de greffe du foie.

Aux États-Unis, plus de 30% des personnes ont le « foie gras », et 12% souffrent d’une Nash. La moyenne européenne de la Nash tourne autour de 8 à 10 %. Si elle se déclenche plus souvent chez les personnes diabétiques et obèses de 50 ans et plus, la Nash se déclenche de plus en plus tôt, y compris chez les enfants. Des enfants n’ayant même pas dix ans souffrent ainsi d’une cirrhose sans avoir bu une goutte d’alcool!

LA SANTÉ EST DANS L’ASSIETTE

Il n’y a pas de médicament aujourd’hui pour traiter cette maladie. Les conseils élémentaires sont préconisés: adopter une meilleure hygiène de vie, à travers une activité physique régulière et une alimentation équilibrée.

Pour aider votre foie, il faudra évidemment freiner sur les boissons sucrées, mais aussi sur les produits industriels riches en sucres et en additifs nocifs, ainsi que sur le pain blanc, les pâtes…

CINQ FAÇONS DE REMPLACER LE SUCRE

  • les épices: Cannelle, vanille, noix de muscade, étoile de badiane, mélange aux cinq épices… De même que les arômes naturels, les épices peuvent remplacer le sucre dans vos recettes grâce à leurs délicieux parfums.
  • Les boissons faites maison: thé glacé, citronnade, eau fruitée… Ces boissons sans sucres sont désaltérantes sans un gramme de sucre ajouté. Pensez également au kéfir de fruit, certes plus sucré, mais bien meilleur pour la santé que n’importe quel soda.
  • Le miel: oui, le miel peut sembler trop sucré. Mais parce qu’il a un pouvoir sucrant et un goût sucré supérieur à ceux du sucre. C’est à dire que 50 grammes de miel suffisent à remplacer 100 grammes de sucre blanc. Mais achetez du bon miel local, ainsi vous n’engraisserez pas les industriels du miel aux méthodes très douteuses…
  • Édulcorant naturel, le sirop d’agave est extrait des cactus poussant sur les sols volcaniques du Mexique. Son goût est neutre et son pouvoir sucrant est 3 fois supérieur à celui du sucre blanc.
  • La stevia: elle est extraite de plantes originaires d’Amérique du Sud. Son pouvoir sucrant est énorme: 300 fois supérieur à celui du sucre de table et peut s’utiliser aussi bien dans des recettes froides ou chaudes.

Évidemment, ces conseils ne sont que des pistes pour réduire votre consommation de sucre; discutez-en avec votre médecin!

Auteur: Romain Van Dyck

Boisson sucrée ou édulcorée : quel effet sur l’appétit?

Boisson sucrée ou édulcorée : quel effet sur l’appétit?

Boisson sucrée ou édulcorée : quel effet sur l’appétit?

Cette nouvelle étude compare l’effet sur l’appétit de la consommation de différents types de boisson, avec ou sans saveur sucrée, avec ou sans calories. Elle montre que l’organisme réagit différemment en fonction du type de boisson.

Quels sont les effets de la saveur sucrée, avec ou sans calories, ou d’un apport calorique, avec ou sans saveur sucrée, sur l’appétit et la prise de calories qui suit ? C’est ce qu’a cherché à préciser cette nouvelle étude. Elle a été menée auprès de 20 participants sains et de corpulence normale selon un protocole en cross-over, c’est-à-dire que chaque participant a testé, lors de différentes sessions, toutes les boissons. Les boissons administrées au format de 330 ml étaient:

  • De l’eau (comme contrôle, sans saveur sucrée, sans apport calorique)
  • De l’eau avec 40 g de glucose ou 40 g de sucre (saveur sucrée et apport calorique)
  • De l’eau avec 40 g de maltodextrines (pas de saveur sucrée, mais avec apport calorique)
  • De l’eau avec un édulcorant à base de stévia (saveur sucrée, mais sans apport calorique)

Pour éviter certains biais, les boissons ont été données selon le protocole dit « en double aveugle » : ni les participants ni les personnes qui les encadraient, ne savaient quelle boisson était testée lors des 5 sessions.

Avec ou sans calories, le sucré réduit l’appétit

Les participants devaient évaluer leur appétit juste avant de prendre la boisson, puis tous les ¼ d’heure pendant 1 heure. Des mesures de leur taux de sucre dans le sang ont été effectuées à cette même fréquence. Une demi-heure après avoir bu la boisson, un lunch au cours duquel ils pouvaient se servir librement leur a été proposé, et tout ce qu’ils mangeaient était comptabilisé.

Comme on pouvait s’y attendre, seules les boissons contenant des sucres (glucose et sucre ordinaire) ou des glucides (maltodextrines) donnent lieu à une augmentation du taux de sucre dans le sang. Quant à l’appétit, celui-ci a été significativement diminué à la fois par les boissons qui avaient un contenu calorique (glucose, sucre et maltodextrines) et par celles qui n’en avaient pas, mais qui avaient une saveur sucrée (eau + édulcorant).

Moins de prise de calories avec l’eau édulcorée

Cet effet de diminution de l’appétit par l’édulcorant pourrait tenir au fait que l’organisme, percevant la saveur sucrée, pense qu’il ingurgite des calories. Certaines personnes prétendent que ce phénomène – penser consommer du sucre alors que ce n’est pas le cas – amène finalement à manger plus, ce qui constitue un des grands mythes au sujet des édulcorants. En effet, ce n’est pas ce que montrent les études menées dans ce domaine, y compris celle-ci, que du contraire : lorsque l’on additionne l’énergie ingérée via la boisson et le lunch, il n’y a aucune différence significative après avoir bu de l’eau ou les différentes boissons contenant de l’énergie. La seule différence significative qui ressort est que la boisson édulcorée donne lieu à une prise calorique totale (boisson + repas) plus faible que pour les 4 autres boissons.

Donc, cette étude ne permet pas de conclure qu’une boisson édulcorée entraîne une réduction des apports caloriques à long terme. Néanmoins, elle s’ajoute à d’autres recherches qui montrent de façon consistante qu’une boisson édulcorée n’augmente ni le taux de sucre sanguin, ni l’appétit, ni la prise alimentaire, bien au contraire.

EDULCORANTS – Stamataki N et al. Current Developments in Nutrition 2019;3(1), nzz041.FS18-01-19.

Plus une boisson est sucrée, plus elle sera taxée

Plus une boisson est sucrée, plus elle sera taxée

En modifiant la législation, le gouvernement entend rendre « la taxe soda » plus efficace, au risque de perdre des recettes fiscales, analyse l’avocate Sophie Dumon-Kappe dans une tribune au « Monde ».

« Pour une boisson contenant 15 kg de sucres ajoutés par hectolitre, la taxe s’élève désormais à 23,50 euros à compter du 1er juillet 2018, contre 7,55 euros auparavant. » Jeff Chiu / AP

Le législateur vient de modifier la taxe sur les boissons sucrées dite « taxe soda », à l’origine instaurée en 2012 et qui s’applique aux boissons contenant des sucres ajoutés. Le gouvernement entend ainsi répondre à un objectif de santé public. Jusqu’à présent, le taux de la taxe s’élevait à 7,55 euros par hectolitre de boisson, et ce, quelle que fut la quantité de sucres ajoutés.

Depuis le 1er juillet 2018, plus une boisson est sucrée, plus elle sera taxée, l’idée étant de tenir compte précisément de la quantité de sucre ajouté. Par exemple, pour une boisson contenant 15 kg de sucres ajoutés par hectolitre, la taxe s’élève désormais à 23,50 euros à compter du 1er juillet 2018, contre 7,55 euros auparavant.

 

 

La « vertu » récompensée

Pour obtenir ce durcissement de la loi, le législateur s’est notamment basé sur un rapport publié en 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) faisant état de la nécessité de réduire l’apport en sucres ajoutés, surtout dans les boissons, afin de limiter les risques d’obésité, de diabète de type 2, de cancer de l’endomètre et de cancer du sein.

Le but de ce nouveau dispositif est indéniablement d’obliger les fabricants à réduire la teneur en sucres des sodas car la répercussion intégrale de cette taxe dans le prix de vente leur ferait perdre des parts de marché. Les récentes déclarations des principaux fabricants semblent accréditer la thèse d’une certaine efficacité de cette taxe puisque par exemple Coca-Cola s’est engagé d’ici 2020 à réduire de 10 % la quantité de sucres contenue dans ses boissons. Suntory (Orangina…) et Pepsi ont également réduit les quantités de sucres ajoutés et ont largement étoffé leur gamme de produits contenant moins de sucres.

Le Monde avec AFP

Comment la stévia peut aider à contrôler la glycémie

Comment la stévia peut aider à contrôler la glycémie

Un nombre croissant de personnes optent pour des alternatives plus saines au sucre, et la stévia est devenue un choix populaire, en particulier chez les personnes atteintes de diabète. Des études ont suggéré que l’édulcorant naturel sans calories pouvait aider à contrôler la glycémie, bien que la manière exacte dont il y parvienne n’était pas claire jusqu’à présent.

Les chercheurs ont découvert comment la stévia pouvait aider à contrôler la glycémie.

Des chercheurs du Royaume-Uni et de Belgique ont découvert que la stévia active une protéine appelée TRPM5, associée à la perception du goût. Cette protéine joue également un rôle dans la libération de l’hormone insuline après avoir mangé.

Le co-auteur de l’étude, Koenraad Philippaert, du département de médecine cellulaire et moléculaire de la KU Leuven en Belgique, et ses collègues, affirment que leurs découvertes pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour le diabète de type 2.

Les chercheurs ont récemment publié leurs résultats dans la revue Nature Communications.

La stévia est un édulcorant dérivé des feuilles de la plante de stévia rebaudiana – connue généralement sous le nom de sweetleaf – originaire d’Amérique du Sud.

 

La stévia est environ 200 à 400 fois plus sucrée que le sucre de table et elle est souvent utilisée comme substitut du sucre dans les sodas de régime, les bonbons, les yaourts, les desserts et autres aliments et boissons.

Stévia cible les protéines responsables du goût sucré et de la sécrétion d’insuline

L’édulcorant à base de plantes est généralement considéré comme sûr pour les diabétiques modérés, et des recherches antérieures ont montré que la stévia peut même aider à contrôler la glycémie.

Les mécanismes sous-jacents à l’effet positif de la stévia sur la glycémie n’ont toutefois pas été bien compris. La nouvelle étude de Philippaert et ses collègues visait à faire la lumière.

Dans des expériences impliquant des cultures cellulaires, les chercheurs ont découvert que la stévia active TRPM5, une protéine importante pour la perception des goûts sucré, amer et umami.

« La sensation de goût est encore renforcée par le stéviol, composant de la stévia, qui stimule le TRPM5. Cela explique la saveur extrêmement douce de la stévia et son arrière-goût amer », note Philippaert.

En outre, TRPM5 incite les cellules bêta du pancréas à libérer de l’insuline après la prise de nourriture. Cela aide à réguler la glycémie et prévient le développement du diabète de type 2.

Le diabète de type 2 est une maladie qui empêche le pancréas de produire suffisamment d’insuline ou empêche le corps d’utiliser efficacement cette hormone. Un régime alimentaire malsain est une cause fréquente de diabète de type 2.

La stévia n’a pas empêché le diabète chez les souris dépourvues de TRPM5

Pour confirmer le rôle de la stévia dans la stimulation par TRPM5, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris.

Les souris ont été nourries sur une longue période avec un régime riche en graisses afin de favoriser le développement du diabète de type 2.

Cependant, lorsque le régime alimentaire riche en graisses a été complété par une dose quotidienne de stevioside – un composant actif de la stévia , les chercheurs ont constaté que les rongeurs ne développaient pas de diabète de type 2. Ce n’était pas le cas pour les souris dépourvues de la protéine TRPM5.

« Cela indique que la protection contre une glycémie anormalement élevée et le diabète est due à la stimulation de TRPM5 avec des composants de stévia », déclare le professeur Rudi Vennekens, co-auteur de l’étude, également du département de médecine cellulaire et moléculaire de la KU Leuven.

Les chercheurs disent que leurs découvertes pourraient conduire à de nouvelles stratégies pour traiter ou même prévenir le diabète de type 2, bien qu’ils avertissent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches avant que cela devienne une réalité.

« Il s’agit d’une recherche fondamentale et il reste encore beaucoup à faire avant de penser à de nouveaux traitements pour le diabète », a déclaré Philippaert. « D’une part, les doses reçues par les souris sont beaucoup plus élevées que la quantité de stévioside trouvée dans les boissons et autres produits destinés à la consommation humaine. »

« Des recherches plus poussées sont nécessaires pour montrer si nos résultats s’appliquent directement à l’homme. Tout cela pour dire que de nouveaux traitements pour le diabète ne seront pas dans un avenir très proche. »

Publié par Honor Whiteman – Medical News Today

La stévia, solution pour diminuer sa consommation de sucre ?

La stévia, solution pour diminuer sa consommation de sucre ?

La stévia est une plante d’Amérique du Sud utilisée depuis très longtemps par les habitants de cette partie du monde comme édulcorant naturel. Son pouvoir sucrant est de 200 à 300 fois supérieur à celui du sucre pour une valeur calorique nulle.

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a donné son avis favorable en 2009 pour pourvoir utiliser la stévia en France comme complément alimentaire alternatif au sucre. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a également émis un avis positif en 2010. La stévia représente-t-il une réelle alternative au sucre ? Quels sont ses bienfaits pour la santé ? Existe-t-il des dangers à consommer du stévia ?

La stévia, c’est quoi ?

La stévia est une plante de la famille des Astéracées comme l’estragon, le chardon, le pissenlit, le gerbera, etc. Il se présente sous forme d’un petit arbuste. Ce sont ses feuilles qui sont utilisées dans l’alimentation pour remplacer le sucre, après avoir été séchées et réduites en poudre. L’édulcorant extrait du stévia contient des glycosides de stéviol, présents naturellement dans la plante. Les composants de ces glycosides (notamment le stévioside et le rébaudioside A) donnent la saveur sucrée à cet édulcorant. La sensation sucrée délivrée par la stévia est différente de celle du saccharose, c’est-à-dire du sucre que l’on trouve sur le marché. Elle est en effet plus tardive et plus persistante avec un arrière-goût de réglisse amer pas toujours apprécié.

On trouve la stévia sous deux formes principales dans le commerce :

En poudre : une fois séchées et broyées, les feuilles du stévia sont transformées en poudre. Le pouvoir édulcorant de cette poudre est 10 à 15 fois supérieur à celui du sucre

En extrait normalisé de stévia : il s’agit d’une poudre blanche soluble dans l’eau composée d’au moins 90 % de stéviosides, composé à la saveur sucrée, naturellement présent dans la feuille de stévia. Son pouvoir sucrant est de 300 fois supérieur au sucre.

Les composants du stévia ont l’avantage de ne pas se transformer quand on les chauffe. Ainsi, la stévia peut être utilisé comme édulcorant dans les plats cuisinés ou les pâtisseries. En France, son utilisation comme édulcorant alimentaire est autorisée dans l’élaboration de boissons rafraîchissantes sucrées.

L’Europe a, quant à elle, défini les catégories de groupes alimentaires pour lesquels l’utilisation du stévia est autorisé : les boissons non alcoolisées aromatisées, les bières, les crèmes glacées, les préparations à base de légumes et de fruits, les confitures, les chocolats, les sucreries, les chewing-gums, les céréales pour petit-déjeuner, les desserts, les sauces, les compléments alimentaires et les édulcorants de table.

Une alternative pour aider à diminuer sa consommation de sucre

L’un des plus gros avantages du stévia est de n’avoir aucune valeur calorique, contrairement au sucre. Ce produit naturel est donc une bonne alternative au sucre lui-même mais aussi aux édulcorants de synthèse pour les personnes qui suivent un régime ou qui souhaitent réduire leurs apports en sucre pour des raisons de santé, sans se priver de manger sucré.

Compte tenu du fort pouvoir sucrant du stévia par rapport au sucre, les quantités consommées sont automatiquement moindres et, sans que cela ne soit encore prouvé scientifiquement, cette diminution de consommation du sucre peut participer à lutter contre certaines maladies comme le diabète. Opter pour la stévia comme édulcorant contribue en effet à augmenter la tolérance au glucose et à abaisser son taux dans le sang.

La stévia a également l’avantage de contenir de nombreux oligo-éléments et des vitamines. Sa teneur en potassium par exemple participe à la régulation de la tension artérielle.

De la même manière, remplacer le sucre par la stévia tend à limiter les caries dentaires puisque sa consommation est plus limitée, mais aussi parce que la stévia freine la croissance des bactéries.

 

La Stévia a un bel avenir dans l’alimentation moderne

En juin 2008, l’OMS a autorisé les stéviols dans l’alimentation humaine et a donné le coup d’envoi de l’utilisation massive de ce nouvel édulcorant naturel par les grands de l’agroalimentaire comme, par exemple, Coca-Cola. La gamme SoBe Life de Pepsi Cola est « sucrée » au rébaudioside A.

La consommation de stévia doit toutefois rester mesurée.

Si la stévia est une plante et donc un produit naturel, il n’en est pas de même des procédés qui conduisent au produit final qui peuvent, eux, être chimiques. Sans compter que des agents destinés à augmenter son volume et des additifs alimentaires, pas toujours naturels, sont ajoutés au stévia. Au final, des doutes peuvent être émis sur son côté 100 % naturel. En d’autres termes, comme pour d’autres édulcorants, la prudence reste de mise quant à la consommation de stévia, puisque l’innocuité totale de ces produits n’est pas prouvée.

D’autre part, les personnes allergiques aux plantes de la famille des Astéracées doivent consommer la stévia avec précaution. Il est également déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer du stévia comme édulcorant.

Publication : Sénior Magazine

La Stévia révolutionne le sucre

La Stévia révolutionne le sucre

Vous connaissez l’aspartame, l’édulcorant utilisé par l’industrie alimentaire pour remplacer le sucre.  La France a autorisé en 2009 la stévia dont est extrait un édulcorant naturel. Sans calorie, plus sucré que le sucre, la révolution stévia est en route.

La consommation de sucre est satisfaite par 2 types de produits sucrants :

Les glucides de charge  : tout d’abord,  le sucre (sucrose) et également les polyols (alcools de sucre), les isomalts, le lacitol et l’erythritol.

Les édulcorants intenses, qui n’ont pas de qualité nutritive comme les glucides mais dont dont le pouvoir sucrant est beaucoup plus grand que celui du sucrose. Les édulcorants peuvent être utilisés en toutes petites quantités. Ils sont très peu caloriques, mais leur prix est bien plus élevé que celui des glucides de charge.

Les édulcorants de synthèse, (‘aspartame, lsucralose, acesulfame K, saccharine, cyclamate) ont dominé le marché mondial depuis l’après-guerrre mais ces dernières années les édulcorants d’origine naturelle, qui pour certains étaient consommés de manière traditionnelle depuis fort longtemps, commencent à être utilisés par l’industrie agro-alimentaire.

La stévia, un faux sucre meilleur que le sucre ?

La stévia, qu’est ce que c’est ?

La stévia rebaudiana est un arbuste qui pousse dans les forêts du Paraguay et du Brésil et dont les feuilles séchées servent aux indiens Guarani pour sucrer leurs aliments depuis toujours.  En Amérique du Sud les ancêtres appelait la Stévia « herbe sucrée » et en mettant dans les breuvages médicinaux. La stévia prospère en plein soleil,  sur des sols plutôt pauvres, mais il n’aime pas les sols trop secs.

Les molécules qui leur donnent cette propriété sont les « Steviols glycosides« *, 200 à 400 fois plus sucrantes que le sucre lui-même ! La Stévia est une herbe édulcorante naturelle, sans calories

ni glucides. De très petites quantités de stévia suffisent à apporter une saveur sucrée à vos aliments.

La stévia longtemps interdite en France

La poudre de stévia, issue de cueillette sauvage et 100 % naturel, est pourtant caractérisée par l’absence totale de toxicité et d’effet hypoglycémiant, ce qu’ont montré des expérimentations répétées de 1931 à 1982. L’extrait de « Stévia Rébaudioside A » est désormais autorisé en France en tant qu’édulcorant. Ce n’est qu’avec l’arrêté du 7 septembre 2009 que l’utilisation du rébaudioside A* a été autorisée en France par les autorités sanitaires (Affsa et Efsa).

Pourtant, pour remplacer le sucre, les Japonais l’utilisent depuis les années 70 car les édulcorants chimiques y sont interdits.  La stévia n’a pas d’effets secondaires, n’est ni mutagène ni cancérigène. La Stévia est très utile dans les régimes pour diabétiques et dans les régimes hypoglycémiques.

Combien peut-on consommer de stévia ?

En 2008, une dose journalière admissible (DJA ou ADI en anglais) a été définie (1) : la dose est de 4 mg/kg poids corporel.

Une personne de 60 kg peut donc consommer sans risque une dose de 240 mg. par jour.

Bruxelles autorise l’utilisation de la stévia dans toute l’UE

La commission européenne vient tout juste d‘autoriser l’utilisation de la Stévia dans toute l’union européenne.

Suite à un avis favorable de l’Agence européenne de sécurité des aliments, la commission a donc adopté le 14 novembre dernier « un règlement autorisant son usage dans diverses catégories alimentaires ».

Qu’est ce que cela va bien pouvoir changer ?

Et bien, vous trouverez désormais des extraits de stévia en remplacement de l’aspartame ou d’autres édulcorants dans vos yaourts, céréales, boissons, etc.

Cette autorisation entrera en vigueur le 2 décembre 2011.

Les extraits de la stévia sont déjà très courants dans les produits en Asie, en Amérique du Sud et aux Etats-Unis, selon l’industrie du secteur, souligne l’AFP.

Les qualités nutritives de la stévia

La stévia est utilisée pour ses caractéristiques chimiques et nutritionnelles et notamment sa richesse en éléments nutritifs essentiels : oligo et macro-éléments, huiles essentielles, vitamines. Ainsi la stévia trouve des utilisations médicinales, culinaires ou alimentaires.

Mieux, les steviols auraient  des qualités curatives contre le diabète, l’hypertension et l’artériosclérose.  La stévia est aujourd’hui cultivée partout, aux États-Unis, au Japon, en Russie …

Stévia- Le saviez-vous ?

Le Rébaudioside A est un additif alimentaire appelé Rébaudioside 1 qui est extrait de la stévia : c’est un édulcorant naturel qui peut remplacer les édulcorants de synthèse qui ne sont pas sans risque pour la santé.

Les stéviols glycosides sont non fermentescibles, non digestibles, ils ont donc un pouvoir calorique quasi  inexistant.

 

 

La Stévia a un bel avenir dans l’alimentation moderne

En juin 2008, l’OMS a autorisé les stéviols dans l’alimentation humaine et a donné le coup d’envoi de l’utilisation massive de ce nouvel édulcorant naturel par les grands de l’agroalimentaire comme, par exemple, Coca-Cola. La gamme SoBe Life de Pepsi Cola est « sucrée » au rébaudioside A.

Culture de la stévia en France

La Stévia est vendue sous forme de feuilles séchées, coupées et pulvérisées, sous forme de poudre blanche ou de liquide.

Le combat d’arrière-garde de l’Aspartame

Le conservatisme des producteurs d’édulcorants chimiques explique peut-être la prudence des autorités françaises jusqu’en 2007. Pourtant les toxicologues et les spécialistes savent que l’aspartame présente des risques pour la santé.  Les édulcorants de synthèse dont les leaders sont une filiale de Monsanto, Searle, Cargill, et Ajimoto, représentent un marché de plus de 1,5 milliard de dollars.

La Stévia dans la cuisine

Quel est le goût de la Stévia ?

La Stévia rappelle un peu la réglisse, une saveur un peu différente de celle des édulcorants classiques. La Stévia est très appréciée en cas de régime alimentaire et pour les personnes ne pouvant consommer de vrai sucre. De plus, comme la Stévia peut être chauffée jusque 200°C, il est facile de l’utiliser dans la cuisine ou en pâtisserie.

Sucre Stévia Prisée depuis des siècles par les Indiens Guarani, la Stévia est utilisée en cuisine pour sucrer yaourts, thés, salades de fruits, et pâtisseries. … Remplaçant du sucre en toute circonstance, il présente une saveur douce et sucrée aux notes végétales et de bâton de réglisse très agréables.

Finalement, le seul petit défaut de ce nouvel édulcorant naturel, c’est paradoxalement d’entretenir le goût du sucre. Certains nutritionnistes soulignent en effet qu’en trompant le cerveau, comme tous les édulcorants synthétiques, la Stévia entretient l’habitude de manger trop sucré. Rien n’est parfait ….

 

Le défi organoleptique de la stévia

D’autant plus que la stévia a un arrière-goût de réglisse qui ne plait franchement aux consommateurs et que les industriels n’arrivent pas à éliminer, surtout des produits ultra-frais laitier.  Le groupe Danone, dès 2010 a été le premier a proposer des produits à la Stévia mais avec un peu de succès : 7 % des foyers français les ont testés mais seulement un quart les ont racheté. Danone n’a finalement conservé qu’un seul de ces produits.

Conséquence, dans 70 % des cas en Europe la stévia reste mélangée à du sucre. «Il y a peu de substitutions totales, surtout des reformulations de produits à base de stévia dans le but de réduire la teneur en sucre».

Ceci dit, les perspectives de croissance sont très bonnes pour la stévia malgré la délicate question du goût car actuellement, sur le marché, les matières premières sont de plus en plus cher. L’écart de prix en faveur de la stévia reste très grand par rapport au sucre naturel et aux autres édulcorants. Les industriels multiplient les lancements de produits et la demande augmente d’environ 50 % par an en moyenne. Bien des marchés aimeraient avoir de telles croissances !

Rédigé par Consoglobe

La stévia, un édulcorant végétal à la conquête du marché européen.

La stévia, un édulcorant végétal à la conquête du marché européen.

La stévia, un édulcorant naturel sans calories, s’apprête à conquérir le marché européen mais les industriels de l’alimentaire, comme Coca Cola n’ont pas l’intention de remplacer l’aspartame, une substance pourtant controversée. Ils veulent plutôt créer des nouveaux produits.Après le Japon, les Etats-Unis, ou encore la Chine et l’Australie, la Commission européenne a, à son tour, autorisé cette semaine l’utilisation des extraits de la stévia, à fort pouvoir sucrant, danscertaines catégories d’aliments, notamment produits laitiers, boissons, édulcorants de table,céréales pour le petit déjeuner, ou encore confiseries.La France avait déjà donné son feu vert en 2010 à cette plante originaire d’Amérique du sud,utilisée depuis des siècles par les indiens guaranis.Pour en retirer ses composants sucrés, les feuilles de la stévia sont travaillées comme le thé, à l’eau chaude. Son pouvoir sucrant est 200 à 300 fois supérieur à celui du sucre, tout en apportant zéro calorie.

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La stévia a le mérite d’être une alternative à des produits critiqués comme l’aspartame », reconnaît Jean-René Buisson, président de l’association nationale des industries alimentaires (Ania).Mais, selon lui, si ce produit va « certainement faire une percée sur le marché (…) il ne va pas être demain un substitut à l’aspartame ». Le débat sur l’aspartame, encore récemment pointé du doigt par ses opposants pour ses effets réels ou supposés sur la santé, « va bien évidemment donner un coup de pouce à la stévia », explique Xavier Terlet, fondateur de XTC, un cabinet de conseil sur l’innovation alimentaire.

Mais en l’état actuel, la stévia doit encore relever un problème « majeur », son goût. Selon M. Terlet, les industriels vont élaborer de nouveaux produits plutôt que remplacer l’aspartame par la stévia: « vous ne pouvez pas changer le goût du Coca light, sinon c’est la évolution « goût de réglisse »

Dans la foulée du feu vert de la Commission, Coca-Cola France a nnoncé le prochain lancement de « nouvelles innovations majeures ». La filiale française du géant américain teste depuis 2010 une version à la stévia de sa boisson Fanta still sur le marché français. En revanche pas question de lancer une déclinaison d’un coca à la stévia, indique-t-on chez Coca-Cola.

Le leader mondial des sodas réaffirme sa « confiance » dans l’aspartame et affiche sa volonté de développer une gamme de produits basses calories.

De son côté, Danone se veut prudent. Le géant des produits laitiers a lancé en 2010 un yaourt dans sa gamme Taillefine à base de stévia, un produit qui « ne s’installe pas très facilement », reconnaît-on chez Danone. En raison de son goût marqué par des notes de réglisse, notamment. Le groupe américain Merisant, leader en Europe avec sa marque Canderel (aspartame), vendue en grandes surfaces, investit massivement depuis sept ans dans la stévia. « Nous avons constaté une forte demande des consommateurs pour des produits naturels (…) en même temps il y a un vrai intérêt pour une réduction de la consommation de sucre », explique Hugues Pitre, directeur général pour l’Europe. En deux ans avec ses différentes marques (PureVia, Misura Stévia et Canderel Green), Merisant revendique un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros, ce qui représente déjà près de 30% du secteur des édulcorants. A cinq ans, le groupe mise sur 40% du marché français.

Premier à prendre ce type d’initiative, le groupement de distribution Système U a annoncé en octobre sa décision de bannir l’aspartame des sodas vendus sous sa marque pour le remplacer par de la stévia. « Il n’est pas question de jeter l’opprobre » sur l’aspartame mais c’est un produit « sur lequel il y a pour le moins une controverse (…) nos clients se posent des questions », explique Thierry Desouches, porte-parole du distributeur.

De Arielle VERLEY (AFP)

La stévia a-t-elle des effets secondaires ?

La stévia a-t-elle des effets secondaires ?

Stévia est un édulcorant non nutritif ou à zéro calorie composé de glycosides de stéviol. Ce sont des composés extraits et raffinés des feuilles de la plante Stévia rebaudiana .

Beaucoup de gens choisissent de remplacer le sucre par du stévia pour réduire leur consommation de calories. Dans cet article, nous examinons les risques et les effets secondaires possibles associés à cet édulcorant naturel.

Risques et effets secondaires

Selon la FDA, la dose journalière acceptable de glycosides de stévia est de 4 milligrammes (mg) par kilogramme de poids corporel.

Lorsqu’ils sont utilisés comme édulcorant ou pour aromatiser des aliments, les experts ne considèrent pas la stévia hautement purifiée comme pouvant causer des effets indésirables.

Bien que plusieurs études aient identifié des effets secondaires potentiels de la stévia au cours des dernières décennies, la plupart ont été réalisées avec des animaux de laboratoire et beaucoup ont depuis été réfutées.

Les effets secondaires potentiels liés à la consommation de stévia incluent:

Lésions rénales

La stévia est considérée comme un diurétique, ce qui signifie qu’elle augmente la vitesse à laquelle le corps expulse l’eau et les électrolytes du corps dans l’urine. Parce que le rein est responsable de la filtration et de la création de l’urine, les chercheurs ont tout d’abord pensé que la consommation à long terme de stévia pourrait endommager l’organe.

Des études plus récentes, cependant, ont conclu que la stévia peut aider à prévenir les dommages aux reins. Une étude réalisée en 2013 dans un laboratoire a révélé que la stévia réduisait la croissance du kyste dans les cellules rénales.

Plusieurs études utilisant des cultures de cellules de rongeurs et de cellules humaines ont démontré les avantages potentiels des glycosides de stéviol sur le plan gastro-intestinal. Il a été prouvé que l’utilisation de Stévia permettait de limiter et de réduire la diarrhée et les symptômes du syndrome du côlon irritable (SCI).

Réaction allergique

Selon une étude de 2015, très peu de cas d’allergie à la stévia ont été signalés. La FDA et la Commission européenne ont toutes deux conclu que le nombre de personnes présentant une hypersensibilité à la stévia ou risquant d’avoir une réaction allergique à celle-ci est faible.

Hypoglycémie ou hypoglycémie

Bien que la stévia puisse aider à contrôler la glycémie chez les personnes atteintes de diabète, on pensait aussi qu’une consommation importante ou prolongée de stévia pouvait provoquer une hypoglycémie ou une hypoglycémie .

Depuis lors, il a été prouvé que cela était hautement improbable, sauf chez les personnes présentant une glycémie anormalement basse.

Pression artérielle faible

La stévia est connue pour agir en tant que vasodilatateur, provoquant un élargissement des vaisseaux sanguins et une baisse de la pression artérielle globale. Actuellement, les chercheurs ont uniquement exploré les aspects potentiellement positifs de cette utilisation.

Tout ce qui fait baisser activement la tension artérielle peut entraîner des complications pour la santé en cas d’utilisation excessive et prolongée. Les personnes souffrant d’hypotension artérielle chronique devraient consulter un médecin au sujet de l’utilisation prolongée de la stévia.

Perturbation endocrinienne

En tant que type de stéroïde, les glycosides de stéviol peuvent interférer avec les hormones contrôlées par le système endocrinien. Une étude menée en 2016 a révélé que la production de progestérone augmentait chez les spermatozoïdes humains exposés au stéviol.

Qui ne devrait pas utiliser la stévia ?

Les personnes prenant des médicaments susceptibles d’interagir avec la stévia doivent consulter un médecin avant de consommer des produits à base de stévia.

Certaines personnes courent un risque accru de développer des effets secondaires suite à une utilisation régulière de stévia. En effet, la stévia peut faire baisser la glycémie et la pression artérielle et agir en tant que diurétique.

La stévia peut également interagir avec certains médicaments, il est donc important de discuter de la stévia avec un médecin avant de consommer ou d’acheter le produit.

Par Jennifer Huizen – 27 octobre 2017
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